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L’OBO renforce Tecnoflex grâce à un partenariat avec Boven Yvo

Reprise d'entreprise
Références

L’idée initiale du frère, de la sœur et du beau-frère était de vendre entièrement l’entreprise familiale Tecnoflex, qu’ils dirigeaient en tant que deuxième génération. Matthieu Geelhand, Partner chez Dealmakers, a imaginé une autre solution : un OBO. L’idée était que seule la sœur Catherine et son mari Alain Van de Zande, intègrent une nouvelle société avec un partenaire externe en tant qu’actionnaires minoritaires, et poursuivent ainsi leur activité.

Comme c’est souvent le cas dans les entreprises familiales, la décision de vendre a été motivée par des raisons personnelles, et donc émotionnelles. « Mon frère voulait passer la main », explique Catherine Herreman, « et nous avons tous décidé, avec mon mari qui travaille également dans l’entreprise, de la vendre. Nous cherchions un repreneur qui était en mesure de reprendre les tâches opérationnelles et la direction, à la place de mon frère. »

Catherine et Alain ne souhaitaient pas mettre fin définitivement à leur engagement chez Tecnoflex. « Nous sommes encore trop jeunes pour penser à la retraite et nous voulions encore rester cinq ans actifs dans l’entreprise. » Le scénario idéal s’est avéré être un OBO, un leveraged buy-out (LBO). (Vous découvrirez comment fonctionne un LBO à la page 2 de cette édition.) Catherine précise : « Matthieu Geelhand de Dealmakers nous a expliqué en détail les différentes options et synthétisé les possibilités. Un OBO était, de loin, la meilleure solution pour nous, car elle nous permettait, Alain et moi, de continuer à jouer un rôle dans la gestion opérationnelle, en tant qu’actionnaires de la nouvelle structure et en tant que participants actifs au sein de l’entreprise. Concrètement, nous avons conservé nos fonctions initiales : Alain demeure administrateur et je reste responsable de l’administration et des ressources humaines. »

Une question de confiance

La recherche du partenaire idéal s’est déroulée sans difficulté, et le choix s’est rapidement porté sur le partenaire sectoriel Boven Yvo. « Tecnoflex et Boven Yvo sont tous deux des Reynaers Aluminium Partners. À l’instar de Boven Yvo, nous fabriquons et installons des fenêtres, portes et portes coulissantes en aluminium. Nous connaissons nos activités respectives et Boven Yvo jouit d’une excellente réputation dans notre secteur, ce qui nous a immédiatement inspiré confiance. De plus, l’acheteur disposait d’une solide position financière, ce qui est évidemment un avantage », précise Catherine. « En unissant nos forces, nous avons libéré un grand potentiel de synergies, offrant ainsi de belles perspectives d’avenir pour toutes les parties. »

Un accompagnement rigoureux

Le processus de vente s’est déroulé dans les règles de l’art. Catherine : « Dès le début, la communication avec Dealmakers et Boven Yvo a été fructueuse et cordiale. Les solides références de Boven Yvo dans le secteur et sa connaissance approfondie de nos produits ont également joué un rôle important. Autre facteur non négligeable pour notre entreprise familiale : tout au long du processus, qui s’est déroulé de manière sereine, nous avons veillé à la fois à nos intérêts et à ceux de mon frère. L’accompagnement professionnel a été essentiel pour que le processus de vente se déroule de manière fluide. Sans ce soutien, nous n’aurions pas entamé cette démarche, et nous l’aurions encore moins terminée avec succès. Ce fut une expérience enrichissante qui nous a beaucoup appris sur les techniques d’évaluation et sur toutes les étapes logiques et moins logiques de la vente d’une entreprise. En fin de compte, nous avons vécu ce processus sereinement, car nous avions défini des critères de vente clairs et nous nous sentions soutenus par l’accompagnement rigoureux de Dealmakers. »

Que des avantages

Catherine Herreman et Alain Van de Zande n’ont expérimenté que des avantages dans cette transaction intelligente. « Nos nouveaux partenaires nous apportent de nouvelles idées en termes d’organisation et de logistique », observe Catherine. « Certaines d’entre elles ont déjà été mises en pratique avec succès. La collaboration se passe de manière particulièrement fluide et constructive, ce qui nous motive vraiment à poursuivre nos efforts durant quelques années encore. »

La touche Dealmakers

Matthieu Geelhand, Partner chez Dealmakers, a accompagné Catherine et Olivier Herreman, ainsi qu’Alain Van de Zande lors de l’OBO pour Tecnoflex. Voici les aspects les plus particuliers de cette opération de LBO :

  • L’accord intelligent (le smart deal), le leveraged buy-out (LBO), était la solution taillée sur mesure pour toutes les parties – même si les vendeurs n’avaient, a priori, jamais envisagé cette possibilité.
  • Les vendeurs combinent le confort financier apporté par la vente avec le désir de rester actifs sur le plan opérationnel et de créer ainsi une valeur ajoutée supplémentaire.
  • L’acheteur et le vendeur appartiennent tous deux à un secteur spécifique et sont aussi Reynaers Aluminium Partners, ce qui offre des opportunités supplémentaires pour l’avenir de l’entreprise.