John Saey Renovatie trouve un acheteur qui a la bonne attitude

Vous pouvez vous targuer d’une très longue carrière. Qu’est-ce qui vous a finalement décidé de chercher un repreneur pour John Saey Renovatie ?

John Saey : « Je travaille depuis l’âge de 14 ans. Lorsque nous avons démarré les recherches pour un repreneur, je comptais donc déjà 63 années actives au compteur. Et pourtant, ce n’est pas de gaieté de cœur que j’ai pris la décision de vendre à la fin de l’année 2021, car j’ai toujours travaillé dur pour l’entreprise qui porte mon nom. Durant toutes ces années, j’ai pu compter sur une équipe fantastique et loyale à mes côtés – jamais personne ne nous a quittés. Je suis parfaitement conscient que c’est une des raisons qui explique ma longévité. »

Est-ce que vous ne regrettez pas le fait que votre fils et votre petit-fils n’aient pas suivi vos traces et que l’entreprise ne soit pas demeurée dans le giron de la famille ?

« C’est incontestable. Mais je suis déjà très heureux d’avoir transmis le virus de l’entrepreneuriat. Luc dirige depuis 1986 ses propres entreprises qui, à l’instar de John Saey Renovatie, font partie intégrante du Saey Group. Elles fournissent d’excellents résultats et requièrent toute son attention. Nous ne sommes pas du genre à accepter une activité supplémentaire en dilettante. Quand on fait quelque chose, il faut le faire bien et y consacrer toute l’énergie et le temps indispensables. Mon petit-fils Anthony n’a que 19 ans mais, tout comme son père, il penche plus vers la vente plutôt que de se lancer dans l’entrepreneuriat. »

Quand avez-vous pris la décision ?

« À la fin de l’année 2021, nous avons pris ensemble la décision de vendre. Les aspects pratiques ont surtout été pris en charge par Luc. Même s’il n’a jamais joué un rôle actif au sein de John Saey Renovatie, il connaît évidemment mon entreprise sur le bout des doigts. Ces dernières années, il a suivi à distance les réunions commerciales et pratiques. C’est par l’entremise de notre conseiller financier habituel depuis 20 ans (Jarefin – qui fait depuis peu partie de Moore) que nous sommes entrés en contact avec Dealmakers et Nele Neyrinck. Le premier contact s’est tellement bien déroulé que le climat de confiance s’est installé d’emblée. »

Quel type d’acquéreur cherchiez-vous ?

« Luc a vendu une de ses entreprises il y a quelques années et cette expérience nous a appris que cette opération ne se limite pas à la négociation d’un prix. Il importe avant toute chose de trouver la personne adéquate : quelqu’un qui coopère de manière active, qui s’engage pleinement et qui fait preuve de respect envers les travailleurs, notre style et notre façon de travailler, ainsi que la réputation que nous nous sommes forgée au fil des ans. Nous n’avons donc pas retenu les groupes d’investissement ou les personnes intéressées à réaliser rapidement une plus-value. »

« La recherche et le processus se sont déroulés sans problème. Nele nous a guidés tout au long du processus, de manière fluide, claire et dépourvue du moindre stress. Nous avons trouvé en Jonathan Geerinckx la personne tout indiquée et dotée de la bonne attitude. Ce choix s’est avéré particulièrement judicieux. Jonathan a pris les rênes de l’entreprise depuis le 1er septembre, ensemble avec le noyau de quatre personnes qui ont contribué à la gestion de l’entreprise. À la grande satisfaction du personnel. »

La Touche Dealmakers

Nele Neyrinck, Partner chez Dealmakers, a accompagné John et Luc Saey lors de la vente de John Saey Renovatie. Voici les aspects les plus particuliers de l’opération :

• Dealmakers a dirigé l’ensemble du processus.
• John Saey ne cherchait pas le premier acheteur venu, mais une personne désireuse de se retrousser les manches avec tout son cœur et du respect pour la réputation et le personnel de l’entreprise.