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La fusion donne à la société informatique Netropolix plus de libertés.

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Extreme people first – que ce soit les employés ou les clients, ils sont toujours et en toutes circonstances, en pole positionvoilà ni plus ni moins l’adage de la société de conseil en informatique Netropolix, située à Geel. Cette devise a cours depuis que Koen Vanlommel a fondé l’entreprise en 1999. Après un quart de siècle de croissance saine, une fusion avec COVR en 2018 et une pléiade de récompenses (PME de l’année, Trends Gazelles, Great Place to Work, Employeur pionnier, Trends Impact Award…), l’entreprise fait coup double : un fonds d’investissement monte à bord et, dans le même temps, une fusion avec une société homologue. « Pour continuer dans la lignée de la culture ”Extreme people first”, nous devions prendre de l’ampleur », explique-t-il.

Qu’entendez-vous par « Extreme people first » ?

Koen Vanlommel : « Le concept Extreme people first concerne les conditions de travail des gens, toute la palette actuelle d’outils d’appréciation et de motivation des collaborateurs, la rémunération, l’implication, les parcours de carrière… Autant d'éléments propres aux grandes entreprises comptant, généralement, plus de mille employés, mais nous voulons aussi les appliquer à Netropolix. Pour devenir véritablement un précurseur dans notre secteur à cet égard, il nous fallait une échelle plus grande. »

Comment obtenir cet accroissement d’échelle ?

« Au début de l’année 2022, le conseil d’administration a décidé de faire appel à un fonds d’investissement. Tant pour renforcer notre solidité financière que pour apporter une expertise. Nous sommes une société informatique, nous ne sommes donc pas spécialisés dans les acquisitions. Nous ne disposons pas des connaissances et de l’expérience essentielles pour sélectionner, valoriser et acquérir les bons candidats pour un Buy and Build. Pour nous guider dans le choix de ce fonds d’investissement, nous avons fait appel à Dealmakers. J’ai eu vent de Dealmakers parce que d’autres entrepreneurs m’ont fait part de leur expérience convaincante en matière de Buy and Build. Avec Bram (Verstraeten), le déclic fut immédiat, c’est lui qui s’est chargé de l’ensemble du processus. Résultat : non seulement nous avons obtenu le fonds d’investissement Dovesco où Netropolix constituait la plateforme pour un Buy and Build, mais aussi une première acquisition sous forme de fusion avec Netflow. Soit 175 collaborateurs. »

L’inflation galopante, la menace de récession ont-elles affecté le processus ?

« Dans la pratique non, car l’accord non contraignant a été signé début juillet, alors que l’importante hausse des taux d’intérêt et le gros de l’inflation se sont manifestés dans le deuxième semestre de cette année. Elles n’ont donc eu aucun effet sur les multiples et autres paramètres de l’accord non contraignant. »

Quelles sont les valeurs de Netropolix, ou quelles conditions avez-vous tenu à préserver à tout prix au moment de la fusion avec Netflow ?

« Le plus important était de conserver notre position dirigeante et de pouvoir influencer le processus de décision et la stratégie du groupe né de la fusion. Nous ne voulions pas jouer le rôle d’entreprise acquise, mais d’entreprise acquéreuse. Au final, nous avons abouti à une fusion avec trois Managing Directors, dont deux – y compris moi-même – sont issus de notre groupe. Et là, je tiens à apporter une correction, parce que nous voulons vraiment éviter la situation du “nous” et du “eux” dans notre fusion. Voilà pourquoi nous avons engagé un COO pour le groupe, et nous avons opté pour quelqu’un qui n’avait pas d’antécédents chez nous. Le fait que ces trois Managing Directors et le COO soient particulièrement complémentaires se révèle un atout. Nous voulons véritablement créer un nouveau groupe où nous prenons au plus vite nos distances du passé des sociétés qui fusionnent. »

La touche Dealmakers

Bram Verstraeten, Partner chez Dealmakers, a guidé Netropolix dans son choix d’un fonds d’investissement et sa fusion avec Netflow.

Voici les aspects les plus particuliers de l’opération :

  • Dealmakers a pris le contrôle de l’ensemble du processus.
  • Résultat : non seulement l’arrivée du fonds d’investissement Dovesco où Netropolix était la plateforme pour un Buy and Build, mais aussi une première acquisition sous forme de fusion avec Netflow.