Arabel, la « complexe » entreprise familiale, a changé de propriétaire au bout de 64 ans
La vente d’Arabel à Itterbeek ne s’annonçait pas évidente en raison de la combinaison de trois activités commerciales apparemment hétérogènes. Mais l’entreprise familiale dirigée par Luke et Yves Allaert est désormais entre de bonnes mains avec un nouveau propriétaire qui continuera à développer l’entreprise sur le même site et avec les mêmes collaborateurs.
Votre père, Robert Allaert, a acheté l’entreprise dans les années 60. En 2023, elle passe entre de nouvelles mains. Qu’est-ce qui a motivé votre décision de vendre ?
Luke Allaert : « Mon frère et moi avons repris l’entreprise à la fin des années 90. En 2010, nous avons ajouté une troisième branche aux activités existantes : « équipements de marinas ». Depuis un certain temps, j’avais l’idée de chercher un repreneur. Nous avons parcouru un beau chemin et nous avions l’opportunité de le conclure en beauté. Il y a deux ans, mon frère et moi avons finalement décidé de vendre l’entreprise. Nous sommes entrés en contact avec Dealmakers, avec Anthony Hernaut plus précisément, par l’entremise de notre comptable fiscaliste et de notre banquier. »
Trouver un repreneur, était-ce une tâche aisée ?
« La difficulté dans la vente d’Arabel résidait dans la complexité due à l’imbrication de nos trois départements. Dans notre département métallurgie, nous réalisons tout en rapport avec la tôle : découpe au laser, poinçonnage, pliage, soudure, vernissage, sérigraphie… de tôles plates avec pour résultat final un boîtier pour l’électronique. Dans le département « transformateurs et inducteurs », nous construisons un type très spécifique de transformateur. Une troisième activité est née de ces deux départements : MIS (Marine Integrated Systems), rebaptisée depuis lors i-Marina, où nous fabriquons des stations de recharge pour les yachts de plaisance, ainsi que des solutions globales pour la gestion des ports de plaisance. La plupart des candidats acheteurs jugeaient, à première vue, cette combinaison étrange. Au cours de nos entretiens, nous avons remarqué que ce « mariage » entre nos trois activités constituait véritablement un obstacle. »
Finalement, vous avez trouvé un repreneur en la personne de Christian Onselaere, qui connaissait bien votre secteur
« En effet, il était familiarisé avec toutes nos activités. Christian Onselaere ne nous connaissait pas personnellement, mon frère et moi, mais il a travaillé auparavant chez ADB Safegate et il savait qu’Arabel était un fournisseur fidèle de produits de qualité. Il a compris le lien entre les trois départements et il y a vraiment eu un déclic. Nous accordions beaucoup d’importance à ce dernier point, car nous souhaitions travailler encore quelques mois ensemble dans une bonne entente. »
Yves et vous resterez encore quelque temps à bord ?
« Je resterai encore durant six mois, tandis que mon frère restera deux ans. Une transition profitable pour le nouveau propriétaire, et cela a aussi un côté rassurant pour le personnel. »
Comment avez-vous vécu le processus de vente ?
« Dealmakers s’est montré très ouvert sur le plan de la communication. Dès que nous posions une question, la réponse fusait immédiatement. Et lorsque nous risquions de nous retrouver dans une impasse, Anthony nous proposait d’emblée une solution. Tout le processus s’est déroulé sans problème, avec professionnalisme et célérité. »
LA TOUCHE DEALMAKERS
Anthony Hernaut, directeur chez Dealmakers, a accompagné Luke et Yves Allaert lors de la vente d’Arabel. Voici les aspects les plus particuliers de l’opération :
- L’interconnexion des trois entreprises a rendu la vente peu évidente et avait de quoi dissuader les candidats acheteurs.
- La transaction comprenait des biens immobiliers, notamment un entrepôt récemment construit pour lequel un prêt n’avait pas encore été remboursé.
- La base de données unique d’acheteurs enregistrés de Dealmakers a prouvé toute son utilité et nous a permis d’agir rapidement.