Acheteur et vendeur œuvrent ensemble à l’avenir de CSP Engineering

Pour toute personne qui crée sa propre entreprise, la revendre n’est jamais une décision qui se prend à la légère. Jan Peeters a, lui aussi, pris son temps pour trouver le repreneur adéquat pour CSP Engineering, qui développe des technologies et construit des machines pour la production de sols en bois. « Il y a une dizaine d’années, nous avons demandé à notre fils aîné, qui travaille dans l’entreprise, s’il nourrissait l’ambition, le moment venu, de diriger l’entreprise. Ce n’était apparemment pas son rêve. À terme, nous savions que nous allions devoir trouver une autre solution. Cette belle marge nous a permis d’explorer différentes pistes sans stress ou pression inutiles. Après tout, la solution qui fut trouvée n’était pas forcément la plus évidente. Nous aurions pu monnayer la technologie, par exemple, mais dans ce cas, l’entreprise aurait probablement atterri dans des mains étrangères. Et dans ce cas de figure, on peut assumer quasiment avec certitude que, quelques années plus tard, l’entreprise ne serait plus celle que nous avions construite – avec une équipe de dix personnes. Tout au plus y aurait-il encore un entrepôt ici, ou un support régional. »

L’ancrage local de CSP Engineering avec la préservation de l’emploi pour la dizaine de collaborateurs était une priorité absolue pour les vendeurs Jan Peeters et Frieda Wens : « Chaque fois qu’un repreneur potentiel se manifestait, nous avons indiqué que, dans notre scénario idéal, l’entreprise demeurerait ici à Dessel. Nous savions que si CSP devait déménager, pour nos collaborateurs, cela s’apparenterait à une fermeture pure et simple. Nous sommes donc très heureux d’avoir trouvé Geert Van Loocke par l’intermédiaire de Dealmakers. »

Mieux valait acheter que démarrer de zéro

Geert Van Loocke avait beau disposer d’une belle expérience dans le domaine de la construction de machines, ce jeune quinquagénaire a dû attendre le rachat de CSP Engineering pour voir se réaliser son rêve de diriger un jour sa propre entreprise. « Démarrer de zéro n’est pas une chose évidente dans ce secteur. Pour ne pas s’enliser dans l’entretien des machines, il faut au bas mot réunir cinq esprits brillants avec énormément de savoir-faire », affirme Geert pour expliquer son choix de reprendre une entreprise existante. « J’ai lu sur le site de Dealmakers la description énigmatique d’une « entreprise à reprendre », je me suis dit que cela pourrait être CSP. Je ne m’étais pas trompé ! Notre premier contact remonte à mars 2021 et d’emblée, nous avons compris que nous pourrions parfaitement nous accorder. » Jan : « Nous avons eu d’emblée un bon feeling. Et croyez-moi : après toutes ces années, je sais que ce n’est pas une chose aisée. ».

Le prêt vendeur : pas un moyen de pression

Un autre argument qui a convaincu Geert de franchir le pas vers l’entrepreneuriat, c’était l’ensemble du processus de reprise. « L’approche était très claire. Un plan concret stipulait toutes les étapes et détaillait les prévisions pour les années à venir. J’ai aussi fortement apprécié que Bram (Verstraeten) et Anthony (Hernaut) de Dealmakers ont offert leur aide pour la structuration financière et l’aspect bancaire. À ce niveau, le prêt vendeur a également joué un rôle. »

Le prêt vendeur signifie que Jan et Frieda ne recevront une partie du prix de vente que dans plusieurs années, mais ils ne considèrent pas cela « comme un moyen de pression ». Jan : « Nous voulons aider Geert pour qu’il atteigne le plus rapidement possible sa vitesse de croisière. Nous lui enseignons donc tous les aspects de notre activité : la technologie, les techniques de production, les clients, la propriété intellectuelle, les fournisseurs, les collaborateurs… En ce qui nous concerne, le prêt vendeur n’est ni plus ni moins qu’un des éléments du plan financier. À nos yeux, il est nettement plus important de savoir que Geert est l’homme adéquat au bon endroit. Aller de l’avant ensemble, voilà ce qui nous occupe. »

La touche Dealmakers

Anthony Hernaut, Director chez Dealmakers, et son collègue Bram Verstraeten ont mené à bien le dossier. En voici les aspects les plus particuliers :

• Forte « adéquation » personnelle et professionnelle entre le vendeur et l’acheteur.
• Après avoir déterminé le prix, la structure et tous les détails de la vente, Dealmakers a aidé l’acheteur à constituer le dossier bancaire. Avec l’accord du vendeur, bien entendu, afin d’éviter les conflits d’intérêts.
• Un acheteur très motivé ayant l’ambition de poursuivre le développement de CSP.